Soyez encore plus vigilants en 2022 en matière de cybersécurité

Le nombre de cyberattaques est monté en flèche en 2021. Selon les tendances des entreprises de sécurité informatique, 2022 sera marquée par le même constat. Les pirates continueront à exploiter l’actualité. « Les experts nous expliquent que les pirates vont notamment utiliser les fausses informations au sujet des campagnes de vaccination et de la pandémie. Ce qui va leur permettre de faire réagir les personnes visées lorsqu’elles recevront des messages. Ils pourront ainsi les faire tomber dans le piège de phishing ou d’une arnaque », résume le commissaire Olivier Bogaert.

Les « ransomwares » (applications malveillantes prenant en otage vos données en vue de vous extorquer de l’argent, NdlR) continueront également à croître. « Les pirates, se renseignant, pourront viser les entreprises ou administrations qui disposent de moyen pour payer afin de recevoir la clé pour récupérer leurs données. Le montant qui sera exigé devrait d’ailleurs être beaucoup plus important que celui qui était généralement proposé en 2021. Nous vous rappelons donc qu’il ne faut jamais donner suite à ces invitations. » Les cybercriminels seront aussi en quête de crypto-monnaie en utilisant des outils permettant leur vol.

Attention à votre smartphone !

Aussi, comme en 2021, veillez à bien protéger vos smartphones. « Les experts nous préviennent que les pirates vont adapter leurs tactiques pour y accéder et ceci, afin de pouvoir récupérer les informations leur permettant d’accéder à nos comptes. Il sera donc très important de ne pas se limiter au simple mot de passe pour les applications concernées et de voir avec notre banque comment renforcer la sécurité », ajoute notre expert en cybersécurité.

Enfin, en matière de collecte d’informations et de manipulation, méfiez-vous toujours plus du “deepfake” (hypertrucage). « Une technique qui s’appuie sur l’intelligence artificielle et qui permet de manipuler images et vidéos. De cette manière, elle permettra la diffusion de contenus qui vont retenir notre attention et de collecter des données ou nos identifiants de connexion », termine Olivier Bogaert.