Action Etoile - Un individu saute d’un train pour échapper à un contrôle

Du jeudi 6 février au dimanche 9 février, les services de police et de douane des Pays-Bas, du Luxembourg, de France et de Belgique ont organisé conjointement une action transfrontalière contre le trafic de drogue et le tourisme de la drogue. Parmi les 1 925 personnes contrôlées, 247 étaient en possession de drogues. 28 personnes étaient sous influence. 25 personnes ont été arrêtées et 17 véhicules ont été saisis.

Action Etoile - Un individu saute d’un train pour échapper à un contrôle

Evénements marquants

 

  • Lors d’un contrôle multidisciplinaire de la zone de Police Locale Voorkempen, des douanes de Brasschaat, de la Police Fédérale de la route d’Anvers et des membres de l’unité de police nationale des Pays-Bas, un conducteur belge de la région d’Anvers a été privé de liberté. Il avait emprunté le véhicule d’un ami et se trouvait au Pays-Bas pour « un petit peu » de cannabis. Ce « petit peu » s’est avéré être 2,5kg de marijuana
  • Plusieurs véhicules qui revenaient des Pays-Bas ont été contrôlés sur l’A12 près de Berendrecht. Au cours d’un de ces contrôles, deux trafiquants de cocaïne ont été interceptés alors qu’ils organisaient des livraisons à domicile. De petites quantités, emballées individuellement, ainsi que plusieurs emballages vides ont été trouvés. L’un de ces trafiquants était en liberté conditionnelle et a été reconduit en prison. Toujours au cours de l’action, la zone de police MINOS a attrapé un revendeur local qui était en possession de 60 g de cannabis, 41 pilules d’ecstasy, 7 g de cocaïne, 3 gr de haschisch et 1600€.
  • La Police Fédérale des chemins de fer d’Anvers a interpelé un dealer en route pour la Belgique. Cette personne se trouvait dans le train Roosendaal-Anvers. Au moment de procéder à son contrôle à la gare de Kalmthout, il a sauté du train à l’arrêt et a pris la fuite. Pendant sa fuite, il a abandonné un sac en plastique contenant plus de 200 grammes de marijuana et 10 grammes de haschisch qui ont pu être récupérés. Le jeune homme, originaire de la province du Brabant flamand, a finalement été arrêté et privé de liberté. Une perquisition a été effectuée et 4500€, 120 g de cannabis, de kétamine, de cocaïne et un dispositif de production d’huile de cannabis ont été trouvés. Il y avait aussi suffisamment d’indications démontrant que cette personne était active en tant que dealer d’ecstasy et de cannabis.
  • Le dimanche 9 février dans l’après-midi, plusieurs bus low-cost ont été contrôlés sur la route vers la France par la cellule patrouille et surveillance de la Police Fédérale de la route de Flandre occidentale, en coopération avec les services douaniers de Roeselare. Plusieurs passagers étaient en possession de marijuana pour usage personnel. 
  • La cellule patrouille et surveillance de la Police Fédérale de la route de Liège a intercepté un Néerlandais sur l’autoroute E25 Maastricht - Liège le samedi 8 février. Il était en possession de 165 grammes d’héroïne. Les recherches ont permis d’identifier le destinataire. La personne concernée a également été privée de liberté.
  • Dans le Limbourg, la cellule de patrouille et de surveillance de la Police Fédérale de la route a intercepté et contrôlé une camionnette visiblement surchargée. Dans ce véhicule, il y avait plus de 2 tonnes de matériel pour servir à l’installation d’une plantation de cannabis professionnelle. Le conducteur et un passager ont été privés de leur liberté.
  • Les services des douanes ont également effectué des contrôles des envois postaux. De nombreuses graines de cannabis ont été expédiées du même expéditeur aux Pays-Bas.
  • Les Pays-Bas ont concentré leurs actions le jeudi 6 février. Au total, 13 personnes ont été arrêtées. Au cours d’une de ces actions, avec l’appui des collègues de la cellule patrouille et surveillance de la Police Fédérale de la route du Limbourg fournissaient, un Français a été contrôlé sur l’autoroute A16 Rotterdam-Anvers. Dans le véhicule, ils ont trouvé 1,7 kilogramme d’héroïne, pour une valeur marchande d’au moins 51 000 euros. La recherche devra montrer si la personne impliquée conduisait au nom d’une organisation ou s’il était lui-même plus impliqué.